Covid-19 : nouvelle campagne de vaccination de printemps pour les plus âgés et les plus à risque

Publié le 15/04/2024

La campagne printanière de vaccination contre le Covid priorisant les personnes de 80 ans et plus et les personnes immunodéprimées est ouverte ce 15 avril jusqu’au 16 juin.

Crédit photo : BURGER/PHANIE

Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19, ciblée sur les plus âgés au-delà de 80 ans, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, ainsi que les résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée (USLD) démarre en France ce 15 avril. Ces personnes pourront recevoir une dose de vaccin à partir de trois mois après la dernière injection ou infection par le Sars-CoV-2.

L'objectif reste de « protéger les plus fragiles susceptibles de développer des formes graves et de présenter des complications sévères », avait indiqué en février le ministère de la Santé.

La Haute Autorité de santé (HAS), sollicitée par le ministère, s'était prononcée cet hiver pour « une campagne de vaccination de printemps contre le Covid-19 pour les personnes de 80 ans et plus, ainsi que des résidents d’Ehpad/USLD (unités de soins de longue durée) et des personnes immunodéprimées », du 15 avril au 16 juin.

Vaccination gratuite pour tous

Toute autre personne souhaitant un rappel pourra cependant y prétendre gratuitement, à condition là aussi de respecter un délai de trois mois après la dernière injection ou infection au Covid.

Les vaccins pour la campagne de printemps seront, en première intention, celui de Pfizer/BioNTech (à ARN messager) ciblant le variant Omicron XBB.1.5 ou, en deuxième intention, celui de Novavax (à protéine recombinante).

La HAS avait aussi recommandé de prévoir une extension jusqu’au 15 juillet « si la situation épidémiologique le justifie », alors que le caractère saisonnier de l’infection n’est pas observé et qu’il est impossible de prévoir les dates de nouvelle vague de Covid-19.

La campagne d'automne-hiver ciblait essentiellement les plus de 65 ans, les personnes vulnérables, atteintes de comorbidités, les femmes enceintes, les résidents d'Ehpad ou encore les individus au contact de personnes fragiles.

Avec AFP

Source : lequotidiendumedecin.fr