« L’accélération de la circulation du SARS-CoV-2 se confirme. » C’est ce que conclut Santé publique France dans son dernier point épidémiologique, publié le 22 septembre.
Pour rappel, en semaine 36, une reprise épidémique s’était déjà dessinée, avec une augmentation modérée des indicateurs épidémiques. Et en semaine 37, soit du 12 au 18 septembre, la circulation du SARS-CoV-2 s’est accélérée. En effet, avec une moyenne de 28 500 cas quotidiens, « le taux d’incidence a fortement progressé », marquant un bon de 57 % entre le 12 et le 18 septembre (contre 36 % la semaine précédente), rapporte Santé publique France. Une dynamique de hausse observée dans toutes les classes d’âge, « et plus particulièrement chez les 10-19 ans ».
Ce rebond pourrait d’ores et déjà se traduire à l’hôpital par une stabilisation des nouvelles hospitalisations (-2 % seulement par rapport à la semaine précédente) et des admissions en soins critiques (- 4 %). Dans certains territoires, la recrudescence des hospitalisations semble même déjà amorcée, « avec une hausse des nouvelles admissions dans certaines régions (données non consolidées), notamment en Bretagne, Centre-Val de Loire et Normandie », indique Santé publique France.
Cette situation est toujours due à Omicron, et en particulier à ses sous-lignages BA.5 et BA.4. « En France métropolitaine, BA.5 (tous sous-lignages confondus) représentait 93 % des séquences interprétables de l’enquête Flash S36 (05/09)», alors que « BA.4 continue de circuler à des niveaux stables, avec 6 % des séquences interprétables au cours de Flash S36. »
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