Depuis le 1er janvier 2022, la première consultation de contraception et de prévention en santé sexuelle, prise en charge par l’Assurance maladie, a été étendue jusqu’à 25 ans pour les jeunes femmes. Et cela tombe bien, d’après l’étude ECLAT-BVA* (état des lieux des connaissances de la contraception liées aux nouvelles tendances) pour le laboratoire Effik, les généralistes sont les premiers conseillers des jeunes filles de 15-24 ans en termes de contraception.
En effet, chez celles qui déclarent utiliser un moyen de contraception, une majorité (62 %) a été orientée par un professionnel de santé, dont principalement les généralistes (27 %) à égalité avec les gynécologues. Les conseils des proches suivent ensuite (42 %), ils sont même plus élevés dans le choix du contraceptif pilule (42 % conseil de la mère, 37 % le généraliste, 34 % gynécologue).
L'école première source d'information
Mais, si en dernier ressort ce sont les professionnels de santé qui vont orienter les femmes, ils ne sont pas leur source d’information première. En effet, les sondées expliquent qu’elles se sont informées sur les différents modes de contraception, principalement auprès de leurs proches (62 %) notamment leurs mères (47 %) puis auprès du milieu scolaire ou autres structures jeunes (56 % dont 51 % école), viennent seulement ensuite les professionnels de santé (50 %) et notamment les généralistes (22 %).
Malgré tout, les jeunes femmes ont une grande confiance dans l’information délivrée par les professionnels de santé, à 97 % (55 % tout à fait confiance). D’ailleurs 86 % des femmes s’estiment plutôt bien informées sur la contraception en général, même si une majorité (56 %) est intéressée pour recevoir des informations supplémentaires. Parmi les informations attendues par les patientes, celles sur le rapport bénéfices/risques arrivent en tête (51 %). Encore une fois, pour ces informations supplémentaires, les femmes comptent sur les professionnels de santé à 38 % (23 % pour les généralistes) juste après les médias et les applications (39 %).
* Enquête quantitative réalisée en ligne du 18 au 28 février 2022 auprès de 700 femmes de 15 à 24 ans issues d'un échantillon national représentatif.
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