Les glifozines développés au départ dans le diabète ont montré un effet bénéfique majeur dans l'insuffisance cardiaque. Et bénéficient pour certains d'entre eux d'une AMM dans cette indication. Mais cette efficacité qui relève d'un effet de classe s'étend à d'autres évènements cardiovasculaires majeurs. En témoigne les résultats issus d'une nouvelle analyse de l'étude SCORED menée avec la Sotaglifozine et présentés lors de la dernière édition de l'American College of Cardiology. Spécificité de la Sotaglifozine, c'est un inhibiteur de SGLT 1 et SGLT 2 à la différence des autres produits inhibiteurs unique de SGLT 2.
SCORED est un essai multicentrique en double aveugle contre placebo. 10 584 patients ont été suivis pendant 16 mois en moyenne. Cette nouvelle analyse met en évidence une réduction de 21% du risque d'évènements cardiovasculaires majeurs chez des patients déjà suivis pour une maladie cardiovasculaire. Ce pourcentage grimpe à 26% chez les patients non dépistés. Cette baisse de l'incidence inclut le risque de survenue d'infarctus du myocarde (-31%) chez les patients suivis par un cardiologue et de -34% en l'absence de prise en charge au moment de l'inclusion. Le même bénéfice est observé pour l'AVC : respectivement -31% et - 38%.
Une sous-analyse d'Empulse également présentée dans le cadre de l'ACC et menée avec l'Empaglifozine en confirme les bénéfices dans l'insuffisance cardiaque. Au-delà de la réduction de la mortalité, l'évaluation de la qualité de vie a été au coeur de cette analyse. Quelle que soit l'atteinte cardiaque ou diabétique, la prescription d'Empaglifozine entraîne une réduction significative de la fréquence des symptômes. L'effet est observé rapidement après deux semaines de traitement. Il est plus fréquent chez les patients âgés de 70 ans
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