Éviter de s’étouffer avec un salami ! Une consommation importante de charcuterie (au moins 4 fois par semaine) serait associée à une aggravation des symptômes de l’asthme. C’est ce que suggère une étude menée par des chercheurs de l’Inserm et publiée dans Thorax.
Récemment classée comme aliment cancérogène par l’OMS, la charcuterie repasse sur le gril ! Après avoir été liée à une hausse des risques de BPCO, la charcuterie est suspectée d’être aussi associé à l’asthme. Une analyse a été conduite sur près de 1 000 patients âgés de 43 ans en moyenne qui ont été suivies pendant 7 ans environ via les données de l’étude EGEA. Au cours du temps, 20 % des participants ont rapporté une aggravation des symptômes de leur maladie. Une équipe de l’Inserm s’est donc intéressée à leur régime alimentaire afin d’en comprendre les raisons.
Après avoir pris en compte l’IMC lors de l’analyse, les résultats ont révélé qu’une consommation notable de charcuterie était associée de façon directe à l’aggravation des symptômes de la pathologie. En parallèle, seulement 14 % de cette association pouvait s’expliquer indirectement par l’obésité des patients concernés.
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