Pour sa première visite officielle le 21 février dernier, le nouveau ministre de la Santé Olivier Véran avait choisi le 21e congrès national des internes de médecine générale (à Saint Etienne)*. Il est allé au-delà des propositions de sa prédécesseure Agnès Buzyn. En plus d'une hausse de la rémunération des externes, il va imposer des sanctions financières aux établissements qui ne respectent pas le temps de travail des internes. Pour cela, il leur demande de comptabiliser l'ensemble du temps de travail, y compris les demi-gardes. Un bilan du nombre d'heures travaillées par les internes sera effectué chaque année par les CME et les conseils des facultés de médecine. L'objectif est d'enfin faire respecter la limite de 48 heures par semaine, le maximum légal autorisé par la réglementation européenne.
Hausse de 100 euros de la prime en zone sous dense
Concernant les stages en zone sous-dense devenus obligatoires pour les internes, le ministre augmente la prime de 200 à 300 euros pour compenser le surcoût financier représenté par les stages pour les étudiants. "Cette obligation nécessite que nous allions plus loin sur le nombre de terrains de stage disponibles et donc sur le nombre de stages en zones sous-denses", a insisté le ministre. Deux chantiers attendent donc encore le ministre : la montée en charge du nombre de terrains de stage corrélé d'ailleurs au passage du DES à quatre ans.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque