Accès aux innovations thérapeutiques
Chaque mois, 250 personnes meurent par défaut d'accès à un médicament précis ayant prouvé son efficacité. Leur développement est validé par une procédure d'autorisation de mise sur le marché généralement réalisée à l'échelle européenne. Toutefois, les médecins ne peuvent prescrire ces médicaments que lorsqu'ils ont obtenu un prix, selon un processus bien trop long et opaque. Ainsi, les Français contournent la loi et vont se fournir dans les pays frontaliers les médicaments dont l'impact positif a été démontré sur la santé mais interdits à la vente en France, faute de prix fixé. Il en est de même pour les DM de mesure continue du glucose qui ne font toujours pas l'objet de remboursement en France, contrairement aux pays européens voisins.
Absence de financement de la prévention
La SFD se félicite de la loi favorisant l'activité physique sur ordonnance. Cependant, il sera indispensable de financer ces actions de prévention et de procéder à leur évaluation.
Absence de système cohérent de parcours de soins
Les patients diabétiques devraient voir leur dossier évaluer par une RCP au moins tous les cinq ans, voire plus tôt dès que des complications sont identifiées. Malgré l'existence d'un guide parcours de soins pour le diabète de type 2 de l'adulte réalisé avec la HAS en 2014, les personnes diabétiques ne bénéficient pas des réunions de concertation pluridisciplinaires. Résultat, une personne diabétique présentant des complications rénales sévères ou une insuffisance cardiaque, hérite d'un pronostic plus sombre que celui de personnes ayant certains cancers métastatiques.
Déficit du financement de la recherche
La SFD demande une augmentation conséquente de l'investissement en recherche publique dans le domaine du diabète et des complications associées. Cette maladie est sous-financeé en matière de recherche médicale publique.
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