Les plus grands experts du système endocannabinoïde ont planché sur l’accident et en décrivent « le caractère inédit et stupéfiant ». Ils pointent un effet d’accumulation des doses administrées ainsi que les antécédents médicaux de certains volontaires. Selon Dominique Martin, directeur de l’ANSM, « en règle générale, l’intensité des effets secondaires est corrélée à la dose administrée. Et là cela n’a pas du tout été le cas. Il n’y a eu aucun signe avant-coureur chez les premiers volontaires. C’est comme si une digue avait lâché d’un coup quelque part. » Mais complète Dominique Martin, « le fait que rien de tel n’ait été observé chez les animaux, qui ont reçu des doses bien plus élevées, reste cependant un mystère ». Certes, des animaux sont morts, mais « ces décès sont survenus pour des doses répétées correspondant de 80 à 325 fois la dose plus forte testée à Rennes ». En outre, selon le comité, les volontaires étaient relativement âgés pour ce type de test (jusqu’à 49 ans). Et certains présentaient des facteurs de risque « vis-à-vis de certains effets indésirables médicamenteux » qui auraient dû conduire à les écarter. À la fin du mois de mars, le comité rendra son rapport définitif.
Essai clinique de Rennes, la molécule du laboratoire mise en cause
Publié le 10/03/2016
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
La molécule du laboratoire Biotrial est donc bien la cause de l’accident survenue en janvier lors de l’essai, selon un rapport d’étape publié le 7 mars dernier par un comité scientifique nommé par l’ANSM. Toutefois, on ne connaît toujours pas les raisons exactes de l’accident.

Crédit photo : TEK IMAGE/SPL/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation