L’Ile-de-France, la région Provence-Alpes-Côte d'azur, la Lorraine et le Limousin, ont été désignés pour participer à l'expérimentation sur la délivrance de médicaments à l’unité, selon le ministère de la Santé. Les quatre ARS ont donc lancé un appel à candidature pour trouver des pharmaciens volontaires prêts à délivrer des médicaments à l'unité, un test limité pour l'heure à certains antibiotiques, a précisé jeudi le ministère.
Les volontaires ont jusqu'au 8 septembre pour se manifester en Ile-de-France, Lorraine et Limousin, le délai étant fixé au 31 août pour la région Paca. Avec cette expérimentation annoncée en septembre 2013 et autorisée par le PLFSS 2014, Marisol Touraine espère réaliser des économies et lutter contre le mauvais usage des médicaments, en particulier des antibiotiques. L'ARS Ile-de-France a indiqué à l'AFP avoir déjà reçu "quelques réponses", sans être en mesure d'avancer un chiffre.
1500 euros par an de bonus pour le pharmacien
Un objectif de 100 pharmacies a été fixé, selon Philippe Besset, vice-président de la fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), favorable à la mesure. Vingt-cinq sont appelées à être "témoins", c'est-à-dire qu'elles continueront à délivrer des boîtes, et 75 dites "expérimentatrices" vendront à l'unité des antibiotiques, dont une liste a été établie. Les volontaires recevront une rémunération spécifique : jusqu'à 1.500 euros par an pour les "expérimentatrices" et jusqu'à 300 euros pour les "témoins". L'expérimentation doit durer un an et fera l'objet d'une évaluation par l'Inserm. "Il s'agit de lutter contre la surconsommation ou la mauvaise consommation des médicaments . Si ça marche, il n'y a pas de raison que ce ne soit pas élargi, mais l'expérimentation vise à vérifier la faisabilité et les impacts", souligne la Direction générale de la santé (DGS).
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