Une quinzaine d’associations de lutte contre l'alcoolisme ont salué, ce vendredi, dans un communiqué commun, la censure par le Conseil constitutionnel d'un amendement à la loi Macron assouplissant la communication sur l'alcool, dénoncé comme une remise en cause de la loi Evin limitant la publicité pour l'alcool.
« Les associations et sociétés savantes du champ de l'addictologie ont pris connaissance avec satisfaction de la décision du Conseil qui rejette, avec sagesse, un cavalier législatif concernant la santé dans une loi sur l'économie », se félicitent celles-ci. Elles s'étaient déjà fortement mobilisées en juin contre cet amendement gouvernemental intégré à la loi Macron en dépit de l'opposition de la ministre de la Santé, Marisol Touraine.
Un amendement qui, pour les associations, « a montré combien les lobbies de l'alcool sont décidés (...) à détricoter la loi Evin pour leurs intérêts économiques ».
La loi Evin, qui assure depuis 25 ans « un équilibre entre les considérations économiques et la préservation de la santé publique », doit « être absolument préservée », comme l'a « acté » Marisol Touraine lors de l'examen de la loi de santé devant l'Assemblée et « comme le président de la République l'a également rappelé le 14 juin à Bordeaux », insiste les associations de lutte contre l’alcoolisme dans leur communiqué.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a, pour sa part, fait savoir que les mesures annulées par le Conseil constitutionnel seraient de nouveau présentées au Parlement « dans les prochains mois ».
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