Près de quatre ans après la démission de Michel Kazatchkine du Fonds mondial de lutte contre le Sida en janvier 2012, l'ouverture vendredi des archives de l'ex-chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton montrent que les américains ont joué un rôle actif pour obtenir le départ du célèbre médecin français.
Les échanges de responsables américains montrent d’abord que fin 2011 le conseil d'administration de la puissante organisation avait dénoncé "la mauvaise gestion" de son directeur français et était unanimement favorable à son départ. Ils semblent aussi confirmer que l'affaire des 2,8 millions de dollars accordés par le Fonds à une campagne de lutte contre le sida portée par l'ex-Première dame française, Carla Bruni-Sarkozy, alors ambassadrice de la lutte contre le sida, avait bien joué un rôle dans l'éviction de Michel Kazatchkine.
Faute d’obtenir un vote sur son limogeage, le conseil du Fonds aurait alors décidé en novembre 2011 de nommer un directeur général sous l'autorité du conseil, court-circuitant M. Kazatchkine. Et le 24 janvier 2012, Michel Kazatchkine annonçait sa démission pour une "question de principe", assurant qu'elle n'avait rien à voir avec ses liens avec Carla Bruni-Sarkozy.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque