Face à la montée de l’obésité, en dehors de l’alimentation, un des facteurs que l’on peut maitriser est l’activité physique. Il est possible de mener une action dès l’adolescence sur ce déteminant, a montré Florence Rostan, chercheuse à l’INPES, en exposant le résultat de l’étude pilote ICAPS, étude randomisée contrôlée menée dans des collèges du Bas-Rhin. Ce projet a consisté à proposer entre 2002 et 2006 à mille élèves de sixième une heure de plus d’activité physique par semaine. Après un suivi pendant trois ans, par rapport au groupe témoin, les élèves en surpoids avaient augmenté leur activité physique et réduit leur «?consommation?»
de télévision et ceux de poids normal avaient une probabilité réduite de 50% de devenir en surpoids. La stratégie a été reconnue comme efficace par l’OMS en 2009. Devant ces résultats, cette promotion de l’activité physique auprès des jeunes a été étendue par l’INPES à 15 sites pilotes répartis dans 15 régions françaises (sept on été inclus en 2011, puis huit en 2012). Les résultats sont attendus en mai 2014.
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