S’il fallait un argument supplémentaire contre le cannabis, le voilà ! Selon une étude danoise, il existerait une corrélation entre le fait de fumer de la marijuana de façon régulière et une concentration spermatique altérée. C’est le constat d’une étude parue dans l’American Journal of Epidemiology.
Les auteurs ont inclus dans cette étude entre 2008 et 2012 une cohorte de 1215 jeunes danois âgés de 18 à 28 ans, effectuant des examens d’aptitude au service militaire.
Lors de ces examens, un échantillon de sperme leur a été prélevé. Ils ont également rempli des questionnaires incluant des questions sur leur usage de marijuana à des fins récréatives durant les trois derniers mois précédent l’examen. 45% d’entre eux avaient fumé de la marijuana pendant le dernier trimestre.
La comparaison du sperme et des habitudes de consommation a permis de mettre en évidence que l’inhalation régulière de marijuana plus d’une fois par semaine était associée à une diminution de la concentration spermatique de 28%.
De plus, l’utilisation combinée de la marijuana plus d’une fois par semaine et d’une ou plusieurs autres drogues « récréatives » réduisait, cette fois, la concentration spermatique de 52%. Les auteurs concluent que ces nouveaux constats peuvent, du fait de la fréquence de la consommation de marijuana dans la population, permettre d’expliquer en partie l’altération de qualité du sperme danois relevée dans plusieurs études.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation