Que faire face à un collègue souffrant d’addiction ?
L’article 56 du Code de déontologie médicale stipule que :
« Tout médecin qui a connaissance des difficultés d’un confrère doit s’en ouvrir à lui, lui proposer son aide et le convaincre de se rapprocher du conseil départemental qui, de façon confidentielle, peut enclencher plusieurs niveaux d’aide et d’assistance. Si ce processus n’aboutit pas et que la gravité de la situation qu’il lui appartient d’apprécier en conscience l’exige et sous réserve qu’il ne soit pas médicalement en charge du confrère, il doit aviser ce confrère qu’il informera le président du conseil départemental ».
Il s’agit clairement d’une obligation d’ingérence pouvant aller jusqu’à la dénonciation.
Avant la réécriture des commentaires de cet article 56 instaurant une obligation confraternelle de signalement, dénoncer un confrère était considéré comme de la délation.
Désormais, il n’est plus admis de faire semblant de ne pas voir pour éviter la confrontation.
Reste à apprendre comment aborder la question avec un confrère souffrant d’addiction.
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