Malgré les campagnes grand public visant à réduire les consommations d’antibiotiques, ceux-ci continuent de faire l’objet d’une certaine automédication. En témoignent les résultats d’une étude quantitative multicentrique menée en avril 2022 dans les cabinets de vingt médecins généralistes.
Sur les 968 patients ayant renseigné correctement le questionnaire de l’étude, 20,4 % déclaraient avoir pratiqué au moins une fois l’automédication par antibiotiques durant leur vie, 13,43 % l’ayant notamment fait pendant l’année 2021. La plupart du temps, il s’agissait de patients « jeunes, récidivistes, ayant résisté à la “pression de sélection” des campagnes médiatiques », résume l’auteur de ce travail. L’automédication était le plus souvent justifiée par l’attente d’un soulagement rapide, le manque de disponibilité du médecin traitant n’étant invoqué que dans 17 % des cas.
« Décider ensemble » vendredi 24 mars de 16 h 30 à 18 heures, salle 253
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation