Trente jours après la première implantation du coeur artificiel Carmat chez un Français de 75 ans, il n'y a "aucun problème de prothèse", ont assuré les médecins vendredi devant les cardiologues réunis aux 24e Journées européennes de la Société française de cardiologie (SFC) qui s'achevaient samedi à Paris.
Après un mois de recul, le professeur Christian Latrémouille, qui a opéré le patient à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, photo) à Paris, est satisfait: "On est à 30 jours de l'implantation sans aucun problème de prothèse". "C'est l'un des critères de succès pour l'opération", a ajouté le chirurgien."Aujourd'hui, on a un patient à 30 jours et on en train de sélectionner les trois patients suivants", a poursuivi le Pr Latrémouille.
"Au plus près de la nature"
Longuement applaudi, le professeur Alain Carpentier a pour sa part donné toutes sortes de détails techniques sur son coeur artificiel lors d'une conférence exceptionnelle, vendredi en fin de journée , à l'issue de laquelle il a reçu une "standing ovation" des spécialistes réunis au congrès. Il a insisté sur les caractères novateurs de sa prothèse cardiaque en indiquant que "tout était intégré sauf les batteries.
"Ce coeur est "copié au mieux et au plus près de la nature" et tous les éléments ont été testés pour atteindre une sécurité de cinq ans, a-t-il noté. "Ce qui le différencie des prothèses antérieures, c'est qu'il est définitif, physiologique et bio-compatible", a-t-il souligné. A l'heure actuelle, les batteries (externes) ont une autonomie de deux heures" et le projet prévoit que lorsque le patient "veut commencer à se déplacer, il porte une ceinture de batteries avec une autonomie de deux heures", selon le Pr Carpentier. "Pour la nuit il ne doit pas oublier de brancher son coeur artificiel", a-t-il plaisanté.
Après un mois de recul, le professeur Christian Latrémouille, qui a opéré le patient à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, photo) à Paris, est satisfait: "On est à 30 jours de l'implantation sans aucun problème de prothèse". "C'est l'un des critères de succès pour l'opération", a ajouté le chirurgien."Aujourd'hui, on a un patient à 30 jours et on en train de sélectionner les trois patients suivants", a poursuivi le Pr Latrémouille.
"Au plus près de la nature"
Longuement applaudi, le professeur Alain Carpentier a pour sa part donné toutes sortes de détails techniques sur son coeur artificiel lors d'une conférence exceptionnelle, vendredi en fin de journée , à l'issue de laquelle il a reçu une "standing ovation" des spécialistes réunis au congrès. Il a insisté sur les caractères novateurs de sa prothèse cardiaque en indiquant que "tout était intégré sauf les batteries.
"Ce coeur est "copié au mieux et au plus près de la nature" et tous les éléments ont été testés pour atteindre une sécurité de cinq ans, a-t-il noté. "Ce qui le différencie des prothèses antérieures, c'est qu'il est définitif, physiologique et bio-compatible", a-t-il souligné. A l'heure actuelle, les batteries (externes) ont une autonomie de deux heures" et le projet prévoit que lorsque le patient "veut commencer à se déplacer, il porte une ceinture de batteries avec une autonomie de deux heures", selon le Pr Carpentier. "Pour la nuit il ne doit pas oublier de brancher son coeur artificiel", a-t-il plaisanté.
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