Les arbitrages ne sont pas définitivement rendus mais l’objectif est fixé. Comme nous l’annoncions (« le Quotidien » du 7 septembre), Bercy veut contenir à 3 % maximum la hausse des dépenses d’assurance-maladie l’an prochain, et les années suivantes. C’est ce taux général qui devrait donc être retenu par le gouvernement pour l’Objectif national de dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) 2010, ce qui ne laissera guère de marge de manuvres aux différents pans de soins (même si depuis quelques années le secteur médico-social fait l’objet d’une attention toute particulière). « Nous devons, mesure après mesure, enrayer la progression des dépenses d’assurance-maladie, a plaidé Éric Woerth, ministre du Budget, sur « Europe 1 » . La hausse cette année sera d’environ 3,3 % [soit le taux voté par le Parlement]. Pour l’an prochain je fixe 3 % ! ». Reste à savoir, dans le cadre de cette enveloppe, quel taux directeur sera exactement réservé à la médecine de ville (honoraires, prescriptions…), aux cliniques et à l’hôpital, ce qui donnera quelques indications sur les priorités dans un contexte d’austérité générale. En 2009, le gouvernement avait choisi une répartition équitable: le taux de progression assigné était de 3,1% pour les soins de ville (soit 73 milliards d’euros) comme pour les versements aux établissements de santé (69,6 milliards).
Un ONDAM de rigueur à 3 %
Publié le 08/09/2009
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C.D.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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