Ecos 2025 : les doyens finalement satisfaits de l’organisation des examens

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Publié le 30/05/2025
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La deuxième session des examens cliniques objectifs et structurés (Ecos) s’est déroulée sans accroc, malgré l’augmentation du nombre d’étudiants. Ce dont se félicitent les doyens, qui espèrent toutefois simplifier la logistique à l’avenir.

Crédit photo : GARO/PHANIE

Plus de peur que de mal. Alors qu’elle n’avait pas caché ses inquiétudes à l’approche des examens cliniques objectifs et structurés (Ecos), la Conférence des doyens et doyennes est finalement satisfaite de l’organisation de cette deuxième session d’épreuves nationales auprès des étudiants en fin de sixième année de médecine. Et ce, malgré « la lourdeur d’un processus qui mobilise plusieurs milliers d’enseignants-chercheurs et de personnels administratifs des facultés, d’autant que le nombre d’étudiants engagés augmente très vite », estime l’organisation.

Les 20 et 21 mai, 9 072 étudiants ont passé les Ecos simultanément dans 32 facultés de médecine métropolitaines. Soit environ 1 000 de plus que l’année dernière. « L’organisation nationale synchronisée des ECOS est unique au monde », rappellent les doyens. Pour ce faire, 2 200 enseignants ont été mobilisés, dont 1 375 ont été déplacés de leur université d’origine afin d’assurer une double évaluation pour chaque étudiant. « Dans chacune des facultés, tous les personnels des services universitaires et des dizaines de “patients simulés” ont été engagés », souligne la conférence.

Les universités tiendront-elles le choc l’année prochaine ? « En 2026, près de 12 000 étudiants, dont 200 étudiants d’Outre-mer, participeront à ces épreuves, ce qui correspond à une augmentation de plus de 45 % des effectifs. Cela nécessitera de mobiliser un plus grand nombre d’enseignants, de personnels, et de “patients simulés”, dans des conditions contraintes de locaux, de temps et de moyens », alertent les doyens. Qui plaident dans cette perspective pour la simplification et la sécurisation de l’organisation logistique des Ecos.


Source : lequotidiendumedecin.fr