Après une semaine de choix, 293 futurs internes ont déjà opté pour la médecine générale en spécialité pour 2020. Depuis mardi, près de 9 000 futurs internes ayant passé les ECNi 2020 participent en effet à la procédure de choix en ligne pour choisir leur future spécialité. Tout au long de la semaine ce sont donc les étudiants classés de la première à la 2540e place qui ont été affectés dans l’une des 45 spécialités et des 28 subdivisions disponibles. Les choix se poursuivront jusqu’au vendredi 18 septembre.
Après une année historique en 2019, qui a vu la médecine générale pour la première fois faire le plein des postes proposés, la spécialité aura peut-être plus de mal à réitérer en 2020. Même si tous les futurs internes ne se sont pas prêtés au jeu des simulations de choix de postes, d’après celles-ci 152 postes resteraient vacants sur les 3 177 (hors CESP) offerts cette année. Malgré tout, le résultat final sera sans doute meilleur que cette projection, et d’après les premiers choix la médecine générale reste sur la dynamique positive de 2019.
Grenoble, Montpellier et Rennes ont la cote
En effet, la médecine générale n’aura jamais été choisie aussi haut dans le classement, puisque le premier étudiant à avoir opté pour la spécialité s’est classé 14e au ECNi 2020 et deviendra IMG à Angers à la rentrée. Sur les 1 000 mieux classés, 58 internes ont opté pour la médecine générale (contre 68 en 2019, mais 37 en 2018 et 46 en 2017). Et si on regarde les choix ou simulation de choix pour les 3 000 premiers, 371 se tournent vers la spécialité en 2020 contre 384 en 2019 et 353 en 2018. Du côté des subdivisions les plus prisées, dans les choix des 1 000 premiers, Grenoble et Montpellier se tirent la bourre, suivies de près par Rennes, d’après les simulations. La ville d’Ille-et-Vilaine devrait d’ailleurs être la première à remplir ses rangs. Mais pas de jaloux, puisque dans les 293 choix pour la médecine générale validés pour le moment, chaque subdivision a été au moins choisie une fois.
La chirurgie plastique caracole toujours en tête
Comme chaque année, en proportion de postes disponibles la médecine générale reste cependant loin des spécialités les plus prisées. Comme l’année dernière, la chirurgie plastique, l’ophtalmologie et les maladies infectieuses et tropicales restent les plus en vogue. Au soir de la première semaine de choix, il n’y a d’ailleurs déjà plus de places disponibles en chirurgie plastique et ophtalmologie (hors CESP). Fait exceptionnel, la chirurgie plastique avait d'ailleurs déjà épuisé ses postes avant la 1000e place, le 948e ayant été le dernier à avoir pu choisir la spécialité. La dermatologie a aussi rempli ses rangs et il reste une seule petite place en médecine cardiovasculaire. En revanche, une seule spécialité n’a pas encore été choisie : médecine légale et expertises médicales. Du côté des villes les plus populaires, peu de changements également par rapport aux années précédentes. En proportion des postes proposés, si l’on regarde les 1 000 premiers choix, Lyon arrive en tête devant Bordeaux et Montpellier.
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