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Soins infirmiers, une déperdition d'étudiants de 18,5 % entre la première et la deuxième année d'étude

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Publié le 16/02/2023

Elèves infirmières en cours. Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris.
Crédit photo : APHP-PSL-GARO/PHANIE

Pour la cohorte d'étudiants en soins infirmiers 2021/2024, le taux de déperditions d'étudiants entre la première et la deuxième année est de 18,5 %. 12,95 % sont dus à des suspensions et 5,2 % à des redoublements, selon une enquête réalisée par le Cefiec entre le 20 septembre et le 20 novembre 2022 qui vient d'être publiée. Les suspensions concernent principalement les bacs professionnels (28,11 %) et les bacs généraux (27,11 %). Quant aux redoublements, ils sont représentés par les bacs technologiques (33,49 %) et les bacs professionnels (29,33 %). Concernant la cohorte 2019-2022, le taux de réussite est de 63,21 % au jury final en juillet 2022 (dont 2,32 % d'étudiants issus de cohortes différentes). En 2022, sur les 10 124 étudiants s'étant présentés au jury du diplôme d'État infirmier provenant des 152 Ifsi, 9 452 étudiants ont obtenu leur diplôme, soit un taux de 93,36 % de réussite pour les Ifsi. Concernant la cohorte 2022/2025, soit les étudiants rentrés en première année en 2022, elle témoigne d'une grande mixité des parcours : 77,38 % des admissions passent par la plateforme Parcoursup et 22,62 % hors Parcoursup. Comment améliorer ces scores ? Les auteurs de l'étude avancent des préconisations, dont la mise en place d'une remise à niveau de prérentrée ou l'intensification de l'information sur les passerelles possibles pour les étudiants. Ils incitent également à réduire les délais de prise en charge financière pour les candidats bénéficiant d'une formation professionnelle continue.