En France, l'ANSM recommande de ne pas traiter les femmes enceintes avec du valproate en raison du risque de survenue de troubles neurodéveloppementaux. Une étude japonaise publiée dans les « Proceedings of the National Academy of Sciences » montre chez la souris que l'exposition prénatale à la molécule augmente aussi la susceptibilité à l'épilepsie à l'âge adulte.
Les chercheurs sous la coordination de Kinichi Nakashima de l'université de Kyushu ont découvert le mécanisme causal : une neurogenèse ectopique dans l'hippocampe suite à une expression altérée de gènes associés à la migration cellulaire (dont Cxcr4). Ce phénomène serait réversible par l'exercice physique volontaire, probablement via une normalisation de l'expression de multiples gènes perturbée par le valproate, suggèrent les auteurs.
Grossesse : la prise des antiépileptiques à risque avéré baisse, mais vigilance sur le report
Congrès IAS 2025 : les Français très présents dans la recherche sur le VIH
L’ONU et une centaine d’ONG alertent sur la famine à Gaza
Le gouvernement veut faire du sommeil un pilier de santé publique