Quand la maladie survient, elle est un choc. Surtout quand la jeune femme qui vient de l’apprendre, ne pouvait y penser. Insouciante comme on l’est le plus souvent quand on mène une vie joyeuse et rapide, Karine est allée à la mammographie « les mains dans les poches ». Karine Dall Medico décrit bien son angoisse quand la mauvaise nouvelle paraît. Mais chez elle, il ne peut y avoir d’acceptation. Face à la maladie, la patiente s’impatiente et se révolte. L’auteure décrit bien sa « marche infernale » Et règle ses comptes. L’intérêt du livre est bien là. La maladie est dure, mais les circonstances le sont aussi. Les patients touchés par le cancer subissent des mutilations mais aussi des handicaps physiques, psychiques et économiques. La petite fille sage se fait militante. Elle dénonce les médecins pressés et pas désintéressés. Trop humains et pas humains. Elle tire la sonnette d’alarme contre l’indifférence. A mettre entre toutes les mains des professionnels de santé. Sans modération.
J’existe, Hippocrate assassiné ? Michalon, 190 pages, 17 euros, préface du Dr Marc Spielmann.
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